Le Canada limitera la teneur en nicotine des e-liquides à 20 mg/ml
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Mise à jour du 1er mars
Il ne reste que quatre jours pour commenter la limite de concentration de nicotine de 20 mg/mL proposée par Santé Canada dans les e-liquides (et la nicotine de bricolage). La date limite pour commenter la consultation publique est le 4 mars.
Groupe de plaidoyer Rights4Vapers a créé un appel à l’action avec une lettre pré-écrite s’opposant au bouchon de nicotine, ou tu peux envoyez votre commentaire à Santé Canada par courriel.
Comme pour toutes ces consultations publiques, l’absence de réponse des consommateurs sera considérée comme une autorisation d’imposer des règles qui nuiront à de nombreux vapoteurs et futurs vapoteurs potentiels. Les défenseurs canadiens du vapotage croient que Santé Canada interdira rapidement les saveurs autres que le tabac — surtout si l’agence reçoit peu d’opposition sérieuse à cette règle.
Même si vous êtes satisfait des e-liquides à une concentration inférieure à 20 mg/mL, vous devez vous rappeler que de nombreux vapoteurs ne le sont pas. Une telle limite incitera de nombreuses personnes à recommencer à fumer, comme le gouvernement l’admet en fait dans le projet de règlement (décrit ci-dessous).
Il n’y a aucune raison de limiter la teneur en nicotine des produits déjà soumis à une limite d’âge. La nicotine elle-même ne présente aucun risque pour la santé de la plupart des gens, et des niveaux élevés de nicotine aident de nombreux fumeurs de longue date à passer plus facilement au vapotage.
18 décembre 2020
À la suite de mesures similaires prises par deux provinces, le gouvernement du Canada propose de fixer une limite de nicotine de 20 mg/mL pour tous les produits de vapotage et les e-liquides en bouteille vendus dans le pays. L’action est décrite dans le projet de règlement publié aujourd’hui par Santé Canada.
La limite s’applique aux e-liquides commerciaux et à la nicotine de bricolage en vrac vendus au Canada, mais les fabricants seront toujours autorisés à fabriquer des produits à des concentrations plus élevées pour le marché international. La limite actuelle au Canada est de 66 mg/mL.
La règle est décrite comme une tactique pour réduire le vapotage chez les jeunes, qui a augmenté ces dernières années. Les autorités blâment les appareils à base de dosettes riches en nicotine comme JUUL pour la croissance du vapotage chez les adolescents.
Des groupes antitabac comme la Société canadienne de pédiatrie et la Société canadienne du cancer ont fait pression sur Santé Canada pour restreindre les niveaux de nicotine et interdire les saveurs. Ce n’est qu’au cours des deux dernières années que l’agence de réglementation a commencé à changer de position, une grande partie du changement d’attitude étant inspirée par la publication d’un article alarmant du chercheur en lutte antitabac de l’Université de Waterloo, David Hammond.
Santé Canada justifie la règle restrictive de la nicotine en notant que l’Union européenne a une limite de 20 mg/mL depuis 2014 (imposée dans le cadre de la directive sur les produits du tabac). Une consultation précédente de Santé Canada sur les règles relatives aux produits de vapotage a suscité de nombreux commentaires en faveur d’une limite de nicotine.
Au moins un groupe commercial de l’industrie de la vape au Canada, l’Association canadienne de vapotage, a déjà indiqué son soutien à une limite de nicotine, la présentant comme une alternative à une interdiction des arômes (comme si les régulateurs ne pouvaient pas faire les deux). L’autre organisation commerciale nationale, la Vaping Industry Trade Association, s’oppose à la limite de nicotine annoncée.
Plus tôt cette année, deux provinces canadiennes, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique, ont imposé des capsules de nicotine à 20 mg/mL et ont également interdit les arômes (autres que le tabac). (L’Ontario restreint la vente de produits contenant des niveaux de nicotine supérieurs à 20 mg/mL ou d’arômes autres que le tabac aux magasins réservés aux adultes comme les magasins de vapotage.) Les défenseurs canadiens du vapotage s’attendent à ce que Santé Canada propose également une interdiction nationale des arômes, peut-être à la fin de l’hiver ou au début de l’hiver. printemps.
La limite de nicotine proposée fera l’objet d’une consultation, y compris une période de consultation publique de 75 jours, et pourrait être révisée avant d’être mise en œuvre. Il est théoriquement possible que le gouvernement se retrouve avec une limite moins restrictive, mais peu probable.
La plupart des vapoteurs qui préfèrent les produits de vapotage en système fermé comme les appareils à dosettes et à cartouches préremplies choisissent un e-liquide avec des niveaux de nicotine supérieurs à 20 mg/mL. Beaucoup de ces produits utilisent même des dosages supérieurs à 50 mg/mL, comme le JUUL et le Vuse Alto. Ces appareils ont de très petits atomiseurs et une faible puissance de sortie, et nécessitent des concentrations de nicotine plus élevées pour fonctionner correctement. Ils utilisent généralement des e-liquides aux sels de nicotine, qui permettent des niveaux de nicotine plus élevés sans rendre l’inhalation trop dure.
Les produits à système ouvert, comme les réservoirs qui fonctionnent connectés à un mod séparé, sont plus souvent utilisés avec de la nicotine traditionnelle (« freebase »), qui est difficile à inhaler à des concentrations extrêmement élevées. La plupart des vapoteurs qui utilisent ces appareils utilisent de la nicotine à moins de 20 mg/mL. Cependant, étant donné que les produits à système ouvert ont des atomiseurs plus gros et fournissent plus de puissance, ils produisent plus de vapeur que les appareils à dosettes.
Étant donné que les vapoteurs peuvent obtenir autant de nicotine dans leurs poumons et leur circulation sanguine avec un e-liquide à faible taux de nicotine en utilisant des produits à système ouvert à haut débit, il est douteux qu’un capuchon de concentration de nicotine élimine le vapotage chez les adolescents à la recherche de sensations.
La règle nuira à l’industrie du vapotage, mais elle affectera particulièrement les fabricants de dispositifs à dosettes préremplies comme Juul et les fabricants de tabac. Discutant des effets économiques que la règle aura sur l’industrie, Santé Canada note que les entreprises qui vendent également des cigarettes récupéreront une partie de leurs pertes lorsque certains fumeurs reviendront à la cigarette ou n’essaieront jamais de vapoter.
« La perte totale de bénéfices pour les membres de l’industrie du vapotage qui sont également des fabricants de produits du tabac », écrit l’agence, « peut être atténuée par la substitution des achats de tabac à deux utilisateurs qui recommenceraient à fumer et aux fumeurs adultes qui continueraient à fumer au lieu de changer. aux produits de vapotage à 20 mg/mL de nicotine ou moins.
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